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La revue de la SFG :
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Les cahiers de la Gestalt thérapie (CEGt) disponibles sur le site de l'Exprimerie
Les éditions du CIG
Danjou I, L’espace-temps de la psychothérapie - Une approche de la Gestalt-thérapie du lien - Pierre Van Damme - Document pédagogique Champ-G Recherche, 2014
« Notes de lecture », Gestalt, 2015/1 (n° 46), p. 188-197. DOI : 10.3917/gest.046.0188.
Pierre Van Damme est un clinicien qui ne cesse de questionner sa conception et sa pratique de la psychothérapie. Il est aussi, de longue date, un formateur qui a le souci de la transmission. Dans cet ouvrage, basé sur une pratique professionnelle engagée et accomplie, il s’attache à rassembler et à nous partager son expérience, ses recherches, en intégrant plus particulièrement les éléments de sa réflexion se rapportant à la Gestalt-thérapie du lien, approche qui fonde aujourd’hui sa pratique et à laquelle il forme depuis une dizaine d’années dans le cadre de l’Institut de Gestalt-thérapie du Nord – Champ-G –, qu’il a cofondé.
Fourure S, «A la frontière contact du réel»
Fourure Sophie, « À la frontière-contact du réel », Gestalt, 2006/2 (no 31), p. 163-178. DOI : 10.3917/gest.031.0163.
La question de la réalité est centrale en Gestalt-thérapie. Cet article insiste sur les postulats de la phénoménologie et de l’existentialisme, à savoir, combien le monde réel n’existe pour chaque sujet qu’à travers le filtre de sa subjectivité. Face au réel, à chacun sa réalité, c'est-à-dire son expérience du contact à la frontière-contact. La réalité qui intéresse le Gestalt-thérapeute est celle de l’entre-deux, l’expérience de chacun à la frontière contact. Cette expérience peut être plus ou moins altérée. Les résistances sont à l’œuvre, le passé s’immisce dans le présent. L’auteure propose d’éclairer comment la Gestalt-thérapie participe à rétablir les capacités de contact sain des clients.
Fourure S, «La régulation affective au cœur de la Gestalt-thérapie»
Fourure Sophie, « La régulation affective au cœur de la Gestalt-thérapie », Gestalt, 2014/1 (n° 44), p. 143-154. DOI : 10.3917/gest.044.0143.
Les neurosciences affectives mettent la régulation des affects au cœur du projet thérapeutique. Avec l’identification projective, le client induit chez le thérapeute un état affectif identique à celui qu’il est incapable de tolérer. Le thérapeute doit alors se réguler pour permettre au client de réintégrer des parties désavouées du soi. Un dialogue préherméneutique, de cerveau droit à cerveau droit, est à l’œuvre. Cet article illustre au travers des cas cliniques cette régulation interactive de l’identification projective pathologique et les précieux apports des concepts d’Allan Schore et Louis Cozolino.
Van Damme P, Dépression et addiction
Van Damme Pierre, « Dépression et addiction », Gestalt, 2006/2 (no 31), p. 121-135. DOI : 10.3917/gest.031.0121.
L’objet de cet article est de montrer les liens entre dépression et addiction. La société moderne, basée sur la performance, favorise l’émergence de ces nouvelles pathologies du vide et du plein au détriment des pathologies de la culpabilité. D’un modèle d’une défense par l’addiction, comblant la faiblesse psychique que peut être la dépression, je développe un modèle interactif et cyclique avec un renforcement des symptômes addictifs et dépressifs. Je présente ensuite les conditions d’un accompagnement : mettre en place soutien et étayage pour favoriser le sevrage de la dépendance et la traversée du vide dépressif et permettre le passage à la dépressivité, consistant en la capacité à se confronter à la réalité.
Van Damme P, L'angoisse de naître pas soi, n'être qu'un enfant de remplacement...
Van Damme Pierre, « L'angoisse de naître pas soi, n'être qu'un enfant de remplacement... », Gestalt, 2013/1 (n° 43), p. 132-145. DOI : 10.3917/gest.043.0132.
Lorsque la place attribuée à l’enfant dans le désir maternel est celle d’un mort, elle le condamne à un destin de mort-vivant. À travers le suivi clinique et thérapeutique d’Aline, angoissée de naître pas soi, de n’être qu’un enfant de remplacement, à travers l’exemple de quelques hommes et femmes célèbres, je tente de montrer l’ampleur de la souffrance et les voies de guérison... Le voyage thérapeutique permettra à cette femme de se réapproprier un sentiment d’exister pour elle et par elle-même.
Van Damme P, Gestalt-thérapie et pathologies du temps
Van Damme Pierre, « Gestalt-thérapie et pathologies du temps », Gestalt, 2015/2 (n° 47), p. 105-119. DOI : 10.3917/gest.047.0105.
Comment vivons-nous le temps ? En quoi la Gestalt-thérapie, centrée sur le processus, est-elle une approche adaptée pour aborder cette question ? La temporalité de la conscience nous révèle notre unique expérience : celle du présent d’un être en devenir. M’appuyant sur l’intuition de Minkowski, je tente de décrire des phénomènes comme l’oubli, l’ennui, la nostalgie, la régression, la mort… pour montrer la manière singulière dont chacun se situe par rapport au temps vécu. Des pistes de travail sont proposées en Gestalt-thérapie pour restaurer un élan vital et un rapport dynamique au présent de la vie.
Van Damme P, Le désir d’être gestalt-thérapeute.
De l’égotisme à l’altruisme
Van Damme Pierre, « Le désir d’être gestalt-thérapeute. De l’égotisme à l’altruisme », Gestalt, 2015/1 (n° 46), p. 159-172. DOI : 10.3917/gest.046.0159.
Professionnels de la relation d’aide, de l’éducation ou de la formation, militants d’associations caritatives, d’où vient leur désir d’aider ? Sollicitude ? Altruisme ? Ou encore introjections de messages familiaux ou religieux ? Goût du sacrifice ? Besoin de reconnaissance ou de réparation ? Et pour nous, gestalt-thérapeutes ? Quelle vigilance dans ce métier relationnel ? Cet article interroge sur le sens donné à notre travail. Un temps de pause et de réflexion avant d’agir. Qui est l’autre pour le gestalt-thérapeute ?
Van Damme P, Souffrance et rupture de lien chez le borderline
Van Damme Pierre, « Souffrance et rupture de lien chez le borderline », Gestalt, 2006/1 (no 30), p. 101-117. DOI : 10.3917/gest.030.0101.
L’hypothèse de base est de considérer la problématique borderline sous l’angle des ruptures de lien dans le registre du somatique, du psychique, de l’interactif et du sociétal. Eclairé par l’approche clinique d’une cliente, l’auteur redéfinit le concept de rupture de lien, présente les manifestations et les hypothèses étiopathiques dans une perspective multimodale. Puis il décrit les phases essentielles de la thérapie : contenir l’éclatement et l’angoisse, créer des liens de sens dans le chaos interne, favoriser une relation soutenante.
Mairesse, Y. Gestalt-thérapie et sociologie clinique : histoires croisées et différenciées.
Mairesse Yves, « Gestalt-thérapie et sociologie clinique : histoires croisées et différenciées », dans : Vincent de Gaulejac éd., La part de social en nous. Sociologie clinique et psychothérapies . Toulouse, ERES, « Sociologie clinique », 2017, p. 151-174. DOI : 10.3917/eres.gaule.2017.01.0151.
À 17 ans, j’ai vécu une expérience fondatrice par la lecture du Manifeste du parti communiste de Karl Marx. Cette lecture a eu un véritable effet thérapeutique quant à ma manière de vivre mon processus identitaire. Né et élevé dans un milieu très modeste, j’ai pu entrer au lycée à 11 ans par la grâce d’un enseignant qui avait su convaincre mon père d’un destin scolaire possible pour moi et d’une grand-mère maternelle passionnée d’histoire, qui encourageait sans cesse ma curiosité, également d’une époque où les portes du lycée s’ouvraient peu à peu aux classes populaires.
Masquelier-Savatier, C. Table ronde :
Différents courants de la Gestalt-thérapie s’expriment », Gestalt, 2017/1 (n° 50), p. 155-178. DOI :10.3917/gest.050.0155.
Une table ronde réunit quelques gestalt-thérapeutes pour échanger sur leurs fondements philosophiques, théoriques, éthiques et l’impact de ces fondements sur leur pratique. A travers ces témoignages, il apparaît que la trajectoire de chacun permet de s’affranchir des dogmes et de créer de la nouveauté, tout en restant fidèle à une vision de l’homme au monde, dans l’indissociabilité du champ organisme/environnement. Ainsi se poursuit une œuvre inachevée et inachevable à laquelle chaque gestalt-thérapeute contribue.
Mairesse Y, « Ma posture éthique comme formateur »,
Mairesse Yves, « Ma posture éthique comme formateur », Gestalt, 2014/1 (n° 44), p. 89-90. DOI : 10.3917/gest.044.0089.
J’avais demandé à des formateurs que je supervisais d’écrire un texte sur leur posture éthique comme formateurs en relations humaines. Je me suis appliqué l’exercice et j’ai lu mon texte au groupe comme les autres. Mon éthique s’est structurée peu à peu. Au départ j’ai eu l’idée d’apprendre aux autres ce que je croyais savoir, puis, de me développer avec l’autre et non de développer l’autre. Fondement d’une théorie du champ ou de l’interaction. Pour autant je n’ai pas la même place que l’autre. J’exerce l’acte de responsabilité dans l’espace formation. Je suis responsable d’offrir des conditions qui permettent à l’autre de se former. Je suis aussi responsable d’un espace social collectif et de son fonctionnement démocratique.
Mairesse Y, « Réflexions autour de l'awareness en PGRO »
Mairesse Yves, « Réflexions autour de l'awareness en PGRO [1] », Cahiers de Gestalt-thérapie, 2011/1 (n°27), p. 37-58. DOI : 10.3917/cges.027.0037.
Invité (par votre revue) à une réflexion sur un des concepts clefs de la Gestalt-thérapie et son devenir au sein d’une approche que je pratique depuis 1996, je veux d’abord préciser que je vais me situer à partir de ma pratique, n’ayant pas participé à un travail de fond avec mes collègues concernant la spécificité de ce concept en PGRO. En préalable, il me semble opportun de présenter quelques éléments clefs de cette approche afin de saisir en quoi il pourrait y avoir quelques spécificités en ce qui concerne l’Awareness.
Mairesse Y, « Apport des neurosciences affectives dans des situations de perturbations intenses du système émotionnel »
Mairesse Yves, « Apport des neurosciences affectives dans des situations de perturbations intenses du système émotionnel », Cahiers de Gestalt-thérapie, 2012/2 (n° 30), p. 62-77. DOI : 10.3917/cges.030.0062.
J'ai choisi ici de vous présenter une dimension particulière de ma posture de Gestalt-thérapeute du lien
Psychothérapie gestaltiste des relations d’objet en référence…. En effet, une réflexion issue des théories de l’attachement et des apports des neurosciences affectives influe actuellement sur ma manière d’accompagner des patients souffrant de troubles persistants dans leurs manières de vivre les liens et bien souvent confrontés à des sentiments dépressifs, ou à des angoisses de vide ou d’engloutissement, proches de vécus schizoïdes.
Mairesse Y, « Implication sociale et psychothérapie »,
Mairesse Yves, « Implication sociale et psychothérapie [*] », Gestalt, 2005/2 (no 29), p. 21-35. DOI : 10.3917/gest.029.0021.
L’auteur analyse les principaux éléments du contexte sociétal actuel, qui fait de l’individu une autonomie assistée technologiquement, dans un contexte d’individualisme, de profit, et de plaisirs personnels. S’appuyant sur le concept d’individu hypermoderne, il alerte sur les dangers d’utilisation de la psychothérapie à des fins de rationalité économique. La psychothérapie se doit de prendre en compte les souffrances éthiques et de soutenir les individus dans la clarification de leurs propres choix, face aux contradictions sociales en cours. L’auteur se méfie des grands projets de société, et opte pour une vigilance éthique au sein de la société. Sa conception intègre le conflit, la lutte contre l’arbitraire, et promeut la réciprocité en s’appuyant sur la philosophie existentielle de R. Misrahi.
Mairesse Y, « L'alter ego dans la relation thérapeutique »
Mairesse Yves, « L'alter ego dans la relation thérapeutique », Gestalt, 2006/2 (no 31), p. 141-162. DOI : 10.3917/gest.031.0141.
Comme thérapeutes, nous sommes sollicités par des personnes incapables de vivre des liens créateurs et réciproques avec autrui. Ces impasses narcissiques ont peu été prises en compte par les fondateurs de la Gestalt-thérapie, plutôt orientés vers un modèle de satisfaction des besoins. La question du sujet et de l’autre est d’abord examinée d’un point de vue philosophique et ouvre à une éthique de la relation. Pour autant une telle « conversion éthique » est peu accessible aux personnes souffrant d’un dysfonctionnement narcissique. L’auteur s’appuie sur la théorie du Self de Kohut pour aborder ces situations cliniques et indique des directions de travail pour retrouver les racines de l’altérité et de la réciprocité.
Mairesse Y, « Propos autour de la charte déontologique »
Mairesse Yves, « Propos autour de la charte déontologique », Gestalt, 2011/2 (n° 40), p. 65-72. DOI : 10.3917/gest.040.0065.
L’auteur, président actuel de la SFG, explicite le choix de l’association concernant l’élaboration d’une charte de déontologie. S’appuyant sur Paul Ricœur, il resitue la déontologie comme pôle tiers indispensable dans les pratiques du psychothérapeute. Il indique l’illusion et les risques d’une posture qui ne s’appuierait que sur les responsabilités individuelles. Cette charte nous relie aux principes de notre secteur professionnel et nous dote d’une référence commune pour questionner nos pratiques. Loin d’être contraignante, elle lui apparaît signifiante et formatrice. Attentif aux questions soulevées par certains adhérents, il propose de l’expérimenter et d’en évaluer ensemble les effets à partir de situations concrètes.
Mairesse Y, « Gestalt-thérapie du lien avec le groupe »
Mairesse Yves, « Gestalt-thérapie du lien avec le groupe », Cahiers de Gestalt-thérapie, 2013/2 (Numéro spécial), p. 85-100. DOI : 10.3917/cges.ns01.0085.
L’auteur choisit le modèle épistémologique de Max Pagès qui intègre différents regards théoriques dans les thérapies en groupe. Sa recherche s’oriente vers un travail avec le groupe. Il sollicite le groupe en cours de séance. En cela, il retrouve la théorie du champ : aucun phénomène ne s’analyse en dehors du contexte où il naît. Enfin il indique comment ce modèle permet la régulation d’affects issus d’enjeux développementaux inachevés, ceci en lien avec la théorie de Gilles Delisle. La construction des capacités de régulation du groupe est progressive. Cette approche nécessite la mise en place d’un cadre rigoureux.
Mairesse Y, « Enjeux et risques du dévoilement »
Mairesse Yves, « Enjeux et risques du dévoilement », Gestalt, 2007/2 (n° 33), p. 95-108. DOI : 10.3917/gest.033.0095.
La Gestalt-thérapie du lien tente de tenir ensemble le réflexif, l’émotionnel et la création de sens. En référence à ce choix, l’auteur pose et commente quelques balises en s’appuyant sur des situations cliniques. L’Awareness est un outil essentiel du Gestalt-thérapeute, mais sa motivation à le dévoiler doit être surveillée en fonction du moment de la psychothérapie et des enjeux en cours pour le client. Attention de ne pas confondre dévoilement et mise en acte du contre-transfert ! L’auteur expose ensuite des situations où il a pu repérer des effets contrastés de dévoilements. Il conclut que le dévoilement n’est pas qu’un outil : ce terme pourrait être réservé à ces moments d’ouverture mutuelle, où chacun accepte d’apprendre de l’autre.
Van Damme P, «Du champ de transférence à la communauté créatrice »
Cahiers de Gestalt-thérapie, 2013/2 (Numéro spécial), p. 39-52. DOI : 10.3917/cges.ns01.0039.
La Gestalt-thérapie s’est développée après 1968 notamment à partir du renouveau du travail thérapeutique de groupe en opposition au travail feutré et intimiste du cabinet psychanalytique. Quarante ans après, comment situer la Gestalt-thérapie dans les thérapies de groupe ? Comment regarder le groupe comme un champ de transférence où de la reproduction est à l’œuvre dans les interactions du groupe ? Comment traverser les étapes du groupe et favoriser la création d’une véritable communauté de vie de soutien et de transformation de ses membres ?
Van Damme P, « Comprendre, résonner, accompagner »,
Van Damme Pierre, « Comprendre, résonner, accompagner », Gestalt, 2007/1 (n° 32), p. 155-167. DOI : 10.3917/gest.032.0155.
La Gestalt-thérapie, est un champ fertile qui offre de nombreux concepts et méthodes d’intervention directement utilisables en psychothérapie d’enfants. Trois qualités essentielles sont à développer : comprendre et mieux connaître l’enfant comme totalité à saisir dans sa complexité et comme être en croissance, résonner avec lui dans notre sensibilité d’enfant en revisitant notre histoire et ce qui a motivé notre choix de thérapeute d’enfant, accompagner l’enfant pour l’aider à grandir d’une façon harmonieuse, pour le rencontrer, communiquer avec lui comme partenaire à part entière, médiatiser des rapports entre lui et son environnement.